jeudi 11 octobre 2007

Conte

Le fantôme de mon placard.



J’ai eu un fantôme dans mon placard et je peux vous dire que ça fait bizarre. Tout a commencé un soir, alors qu’il faisait nuit noire et que mon papa venait juste de finir de me raconter une histoire. J’étais entrain de me dire que ce château lugubre avec ces sombres couloirs devait être un chouette terrain d’aventure et qu’un jour moi aussi, j’irai voir ce qui ce cachait vraiment derrière tout ça. Je me voyais déjà en armure étincelante, coupant les têtes de milles monstres sanguinaires, terrassant les horribles sorcières et leurs affreuses créatures sorties tout droit des enfers. J’étais le chevalier Godefroy le Terrible qui marchait dans le noir, une torche à la main et une épée dans l’autre et tout le monde à mon approche tremblait de peur. J’en étais là de mon aventure lorsque soudain, derrière la porte de mon armoire, j’ai entendu gratter. J’arrêtai de m’agiter et j’écoutais un peu plus attentivement. Un autre grincement se fit entendre. Puis un autre. Au bout d’un moment, j’avais même l’impression que quelqu’un était entrain de parler dans cette armoire. Que ça grince derrière cette porte encore je veux bien. Mon idiot de chat Napoléon arrive à se faire enfermer dedans et comme sa principale activité c’est de dormir, des fois quand il se réveille il se retrouve prisonnier. Alors il se met à miauler, à sauter partout et à fiche un bazar pas possible pour qu’on lui ouvre. Mais par contre, même quand il est resté longtemps enfermé, je n’ai jamais entendu Napoléon se mettre à parler. Je me suis donc levé prudemment et tout doucement, je me suis approché de cette porte. L’oreille tendue, le cœur battant et une grosse boule dans le ventre j’ai approché ma main de la poignée. Derrière, le bruit continuait toujours. D’un coup sec j’ai ouvert et là, devant moi, se tenait un fantôme qui a eu l’air aussi surpris que je l’étais. Il m’a regardé avec des grands yeux ouverts et très poliment il m’a demandé :
« - Euh…Vous ne seriez pas par hasard Lord Singuelton ?
« - Ben…non, je lui ai répondu en tenant toujours la poignée de la porte dans la main. Moi je m’appelle Benjamin. Et vous ?
« - Ah ! A fait le fantôme en s’asseyant sur une de mes étagère. Mon dieu ! Mais où suis-je encore tombé ?! » Et il c’est prit la tête dans les mains.
« - Vous êtes là pour me faire peur ? J’ai demandé.
« - Oh non ! Non non non rassure toi. Je suis là par erreur.
« - Mais euh…comment ça par erreur ?
« - Eh bien vois tu petit, nous les fantômes, nous ne faisons pas n’importe quoi. Nous ne faisons pas ce que nous voulons. Nous sommes envoyés chez des gens précis pour les tourmenter parce qu’ils ont été méchants. Mais ceux qui n’ont rien fait, on ne peut pas leur faire peur comme ça, sans raisons.
« - Ah bon ?! Mais pourquoi ? » Le fantôme parut soudain bien embêté.
« - Ben parce que euh… C’est pas bien d’avoir peur.
« - Oh ben si moi j’aime bien. Mon papa des fois il s’amuse à me faire peur en me racontant des histoires ou en imitant le monstre. C’est rigolo. »
Le fantôme me regarda fixement et d’une petite voix agacée me dit :
« - Parce que tu trouves que j’ai une tête de rigolo peut être ?
« - Ben oui. Tu ressembles à mon oncle Anatole. T’es tout grand et tout maigre avec un gros nez et des vêtements trop petits. T’es pas un vrai fantôme. Les vrais fantômes ils sont habillés avec un drap dessus et des chaînes qui pendent et ils font « Hououhou » en passant à travers les murs. Toi t’as même pas réussi à sortir de mon placard. »
Le fantôme se leva d’un bond et les deux mains sur les hanches il s’emporta :
« - Comment ? Pas un vrai fantôme, moi ? Je suis une âme damné moi jeune homme. Je suis un authentique criminel qui faisait peur à tout le monde quand il était encore en vie. Les gens tremblaient en entendant mon nom. Et ce n’est parce que je refuse de porter ce ridicule déguisement que les fantômes d’Ecosse tentent d’imposer à toute la profession que je ne suis pas un véritable fantôme. »
Et puis il se rassit sur l’étagère et se mit à bouder. Non seulement j’avais dans ma chambre un fantôme qui ne faisait pas peur, mais en plus il était boudeur.
« - Bon d’accord, d’habitude tu fais peur. Mais c’est juste que là t’as raté ton entrée ; ça arrive. Je suis sûr que si tu étais arrivé en faisant « Hououhou », j’aurai eu plus peur c’est tout.
« - Mais au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, je ne suis pas une chouette moi jeune homme. Je ne fais pas « Hououhou » moi. Je fais des vrais bruits inquiétants moi. Je suis un professionnel moi. Pas un saltimbanque d’opérette.
« - Ah ouais ?! Tu sais faire des bruits qui font peurs ? Tu m’en fais un ? Oh allez s’il te plait un seul et après je te demanderai plus jamais rien, d’accord ? »
Le fantôme me regarda du haut de l’étagère :
« - Bon. Mais tu pleureras pas après ?
« - Non c’est promis.
« - T’appelleras pas ta maman et tout le bazar hein ?
« - Non non j’te jure. Aller vas-y fait un bruit qui fait peur.
« - Tu me le jures ?
« - Oui j’te le jure sur la tête de euh… de la maîtresse ! »
Le fantôme me regarda du haut de son étagère l’air un peu méfiant, puis sur un ton un peu forcé il dit :
« - Bon. D’accord. Mais juste une fois hein !?
« - Oui oui juste une fois. Allez va z’y ! »
Le fantôme descendit vers moi en flottant dans les airs et d’une voix caverneuse et gutturale se mit à proférer :
« - Benjamin je vais te hanter jusqu’à la fin de tes jours !!! » Et ça a super bien marché. Ça a tellement bien marché que je suis parti vers mes draps en courant et que sans m’en rendre compte j’ai du aussi un peu crié parce que le fantôme arrêtait pas de me faire « Chut ! Mais tais toi tu vas réveiller tout le monde !! Tais toi ! » Quand je me suis calmé, je l’entendais dehors qui continuait à faire « Chut !! ». Alors j’ai sorti la tête de mes draps et je l’ai regardé en lui disant :
« - Wouha ! Génial !
« - Oui bon ben ça va… t’as failli me faire repérer avec tes bêtises. » Il avait à peine fini sa phrase que la lumière c’est allumée dans le couloir. Une seconde plus tard, maman ouvrait la porte en essayant de ne pas faire de bruit et à voix basse elle a dit dans le noir :
« - Tu dors mon chéri ? » Moi j’ai continué à faire semblant de dormir pour pas avoir à m’expliquer. Comme je ne bougeais pas, elle a refermé la porte et elle est partie. Une seconde plus tard j’étais debout à la recherche mon fantôme. Mais j’avais beau appeler, rien. Je regardais dans mon coffre à jouets, rien non plus. Sous le lit ; encore du vide. Dans mon armoire… impossible à ouvrir. Je tirais sur la poignée, je vérifiai bien que la clef n’était pas tournée, mais non, pas moyen d’ouvrir cette satanée porte.
« - Fantôme ? Tu t’es enfermé dans mon placard ?
« - Non ! Me répondit une voix dans l’armoire.
« - Si. Tu t’es enfermé dans mon placard. Tu boudes ?
« - Non. J’en ai juste assez. Je veux renter chez moi et faire peur à Lord Singuelton comme c’était prévu.
« - Oh mais non ! Si tu restes tu pourras faire peur à plein de gens ici tu sais.
« - Oui c’est ça ! Pour qu’ils se mettent à crier au moindre petit geste et qu’ils m’attirent des ennuis, non merci ! Je préfère encore aller dans un château. Au moins là, personne ne fait d’histoire. Au pire on croit que le propriétaire est fou et l’on enferme dans un asile mais à moi on me fiche la paix.
« - Oh aller sort ! Tu te rends pas compte comment ça pourrait être génial si on faisait équipe…
« - Mais je ne fais pas équipe avec les humains et encore moi avec les petits garçons ! Le fantôme ouvrit la porte d’un coup sec et bondit vers moi. Je les terrorise, je les rends fou, je leur fais revivre toutes les nuits leurs pires cauchemars ! Tu comprends ça ? Et dans un claquement bruyant, il se renferma dans le placard.
« - D’accord, comme tu veux. Moi je vais me recoucher. Après tout si monsieur le fantôme préfère bouder dans son armoire…
« - MAIS JE NE BOUDE PAS ! »

Le lendemain matin, la première chose que je fis en me réveillant, c’est d’aller ouvrir mon armoire. Mon fantôme était toujours là, endormi au milieu de mes vêtements. Mes tee-shirts et caleçons lui étaient tombaient dessus et on aurait dit un sapin de noël. Mais il ronflait terriblement et je fis tout pour ne pas le réveiller. Sans faire de bruit, je me suis habillé et j’ai couru prendre mon petit déjeuner. Toute la journée à l’école, j’ai pas arrêté de penser à lui. J’étais sûr qu’on pourrait faire plein de trucs rigolo ensemble. Quand la cloche a sonné la sortie je suis rentrée comme une fusée à la maison. Mais en arrivant devant chez moi, je me suis mis à ralentir. Et si maintenant mon fantôme c’était mis dans la tête de me faire peur à chaque fois que je rentre ? Papa et maman arrivaient tard du travail et ma sœur Justine, depuis qu’elle était rentrée au lycée, arrêtait pas de dire qu’elle restait travailler chez sa copine et elle ne revenait souvent que pour l’heure du repas. Du coup à la maison, j’allais y être seul pendant un bon moment. Seul, avec mon fantôme.
C’est pour ça qu’en arrivant, j’ouvrais la porte d’entrée tout doucement, sans la faire grincer comme d’habitude. Si il croyait qu’il allait réussir à me faire peur comme ça cet espèce d’oncle Anatole surgit d’outre-tombe, il se trompait sacrément. A pas de loup, je me faufilais jusqu’à ma chambre, persuadé qu’il était resté enfermé dans mon placard à attendre qu’on le renvoie chez lui. J’ouvrai la porte d’un coup en hurlant comme un fou pour essayer moi aussi de lui faire peur. Mais à part mes pantalons et mes chaussettes, y’a pas grand monde qui a été terrorisé parce que mon fantôme n’était plus là. Un peu déçu, je me suis mis à faire le tour de la maison en regardant dans toutes les pièces. J’ai bien fini par le retrouver mais pas du tout dans la cave ou dans le grenier comme on aurait pu le croire au départ. Non non. Monsieur était allongé sur le canapé du salon, entrain de regarder la télévision :
« - Ben…qu’est ce que tu fais ? je lui ai demandé.
« - ça se voit pas, m’a-t-il répondu sur son un ton bougon.
« - T’essaye même pas de me faire peur ?
« - Non.
« - Pourquoi ? » Le fantôme c’est prit la figure dans les mains et c’est mis à souffler comme papa fait quand je suis pas loin de prendre une raclée. Et puis il c’est assis sur le canapé et a commencé à parler tout doucement :
« - Ecoute euh… petit. La vie d’un fantôme ce n’est pas de faire peur. Faire peur c’est euh…disons même pas une heure dans chaque journée.
« - Ah bon ? Dis je tout étonné. Mais alors qu’est ce que tu fais le reste du temps. »
Là il a baissé les yeux et puis soudain j’ai eu l’impression qu’il avait l’air tout triste :
« - J’attend. » Il y a eu un petit silence mais comme j’avais pas bien compris je lui ai demandé :
« - Mais euh, t’attend quoi ? Que les gens arrive pour leur faire peur ? Parce que si c’est ça moi j’suis là et j’aimerai bien qu’on joue à se faire peur.
« - Mais non j’attend pas les gens pour leur faire peur, a dit le fantôme en se levant d’un coup et en criant très fort. J’attend que le temps passe c’est tout !!! » Et puis comme ça d’un coup, il a disparu. Je suis resté un moment sans bouger. Et puis finalement je me suis levé. J’étais embêté parce qu’en fait, j’avais brusquement l’impression qu’il avait l’air malheureux mon fantôme. Alors je me suis mis à crier à travers la maison.
« - Fantôme ! Fantôme ! Aller viens, arrête de bouder. Aller montre toi. Moi je voulais que tu me fasses peur parce que je croyais que ça te faisais rigoler. Mais si tu veux on peut faire autre chose. Aller montre toi. On aura qu’à jouer à je sais pas moi… à cahe-cache par exemple. Mais t’aurai pas le droit de disparaître à tord et travers hein, sinon c’est pas du jeu. Bon aller viens. »
J’ai cherché et j’ai cherché. A un moment, j’ai même commencé à dire :
« - Bon aller, on dirait qu’on commence à jouer d’accord ? Si je te retrouve à partir de maintenant, après ce sera à toi de me chercher. » Je suis peut-être pas un fantôme, mais les cachettes de la maison, je les connais toute par cœur. Alors au bout d’un moment, j’ai fini par le retrouver, allonger sur une des poutres du grenier. C’était une des vielles cachette de ma grande soeur quand on jouait encore ensemble.
« - Ben qu’est ce que tu fais là-haut ?
« - A ton avis ? »
Je me hissais jusqu’à lui et lui dit :
« - Oh aller ! Tu veux vraiment pas qu’on devienne copain ? Ce serait rigolo tu crois pas ?
« - Non ; ronchonna t il.
« - Mais pourquoi tu t’en vas pas si t’es malheureux ici. T’es un fantôme. Si tu veux tu peux traverser les murs et aller ailleurs. Va te trouver un vieux château et hante le si c’est ça que tu veux faire.
« - Je ne peux pas partir. Quand un fantôme est envoyé quelque part, il ne peut pas quitter la maison où il est. Il attend qu’on le change. C’est tout.
« - Et ça dure longtemps ?
« - On ne sait jamais vraiment. Mais même si pour nous le temps n’a pas vraiment d’importance, une chose n’a pas changé. C’est sa longueur quand on s’ennuie.
« - Ah bon ? On s’ennuie quand on est un fantôme ?
« - Aah ça ! On ne fait presque que ça. Il avait une petite voix toute triste tout d’un coup et il ne ronchonnait plus du tout. Il respira un grand coup et reprit. Hum… si j’avais su…
« - Si t’avais su quoi ?
« - Si j’avais su que tout ce que j’ai fait de mon vivant me mènerai à ça …
« - Mais t’as vraiment tué des gens et tout ? Parce tu sais ce qu’on dit des fantômes nous les humains. Se sont des gens vraiment méchants qui lorsqu’ils étaient vivants ont été tellement…
« - Oui oui ça va, je suis au courant ! Oui j’ai vraiment été comme ça.
« - Mais pourquoi ?
« - Parce que… j’aimai ça.
« - Tu aimais ça ? Mais on peut pas aimer tuer des gens et faire des trucs horribles aux autres, c’est pas possible.
« - Et si pourtant. A l’époque, j’aimais ça. Je pensais que ça allait me donner de l’importance … me faire exister. Que j’allais être reconnu grâce à tout ça. Personne ne m’avait vraiment accordé d’importance jusqu’à ce que je me mette à tuer les autres. Là on a commencé à me craindre. A me respecter. »
Il y eu un long, très long silence. Je ne savais pas trop quoi dire et encore moins quoi faire mais pour la première fois depuis que je connaissais ce fantôme là, je me suis mis à avoir peur. Et puis il c’est remis à parler.
« - Et puis tu vois après, une fois que j’ai été mort et que j’ai été un fantôme, au début j’en étais fier. J’avais réussi. Même la mort ne voulait pas de moi. Et le temps est passé. Les jours, les mois, les années, les dizaines d’années. Puis sont venus les siècles. Et tout ce temps passé à faire peur aux autres m’a en fait montré toute l’étendu de l’inutilité de ce que j’avais pu faire de mon vivant. Qui se souvient de moi aujourd’hui ? A quoi tout cela a t il servi ? A rien et je suis obligé de le constater chaque jour un petit peu plus… Les seules choses qui me restent désormais sont mes regrets et l’ennuie. Et maintenant je n’ai plus qu’une seule interrogation en tête. Combien de temps cela va-t-il encore durer ? Je suis las de toute cette mascarade. J’ai l’impression de plus en plus de ne servir à rien du tout. Et puis regarde. Même en fantôme je ne fais plus peur. »
« - C’est peut être que t’as plus envi d’être un fantôme alors ? »
Il tourna la tête vers moi et tout en me regardant fixement il reprit :
« - Mais que veux tu que je sois d’autre ? Je ne sais faire que ça moi ! »
« - Ah non regarde. Moi t’arrêtes pas de me faire rigoler et de me donner envi de jouer. C’est bien que quelque part tu as changé. Si t’avais vraiment envi de me faire peur tu pourrais le faire ; rappelle toi hier soir. »
Le fantôme resta un long moment à me regarder l’air un peu surpris et puis il leva les sourcils et dit :
« - Hum c’est vrai. Tu as peut être raison. Peut être qu’il est possible de changer…même pour quelqu’un comme moi. »
Il n’avait pas l’air vraiment convaincu mais il avait arrêté de ronchonner et son visage n’affichait plus aucune expression, comme si il était entrain de réfléchir. Comme j’ai entendu la porte d’en bas s’ouvrir je l’ai laissé tout seul en lui demandant si ça aller bien. Mais il ne m’a pas répondu.
Le lendemain matin c’était dimanche et comme personne n’était debout quand je me suis levé, je me suis mis en quête du fantôme. Ça a été facile de le trouver parce qu’il avait pas bougé. Quand je me suis approché de lui, il a sursauté légèrement, un peu comme si je venais de le réveiller et il m’a regardé avec un drôle d’air.
« - Alors on la fait cette partie de cache-cache ? je lui ai dit.
« - Euh…d’accord. Mais…comment on joue ? »
J’ai sauté par terre et je lui ai expliqué les règles. Au début ça a été facile pour moi parce qu’il se cachait toujours dans les placards parce que je lui avait donné que ça comme exemple. Du coup je le trouvais à tous les coups. Et puis petit à petit, il est devenu plus malin voir même super fort. Je sais pas comment il faisait, mais il arrivait à se mettre dans des endroits incroyables ; le bac à linge sale de la salle de bain, le meuble de l’entrée, le lustre du salon. Je l’ai même retrouvé à la dernière partie, dans mon tiroir à chaussettes.
Pendant les trois mois qui suivirent, on n’a pas arrêté de faire les fous tous les deux. On c’est raconté des histoires, on a jouer au loup et aux explorateurs, on a fait peur au chat. Et puis un matin, il est devenu tout bizarre et il c’est mis à disparaître tout doucement. Moi j’ai tout de suite compris que cette fois, il n’était pas entrain de me faire une blague :
« - Alors ça y est, tu t’en vas ?
« - Oui, m’a-t-il répondu tout sourire.
« - Pour une autre maison à hanter ?
« - Non.
« - Mais pour où alors ?
« - Je ne sais pas, me répondit il d’une voix calme. » Et tout en me faisant au revoir de la main, il disparut.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

People should read this.

Audine a dit…

Bonjour,

J'aime bien votre blog en général et le ton de vos textes. Quel dommage que l'orthographe soit approximative, elle rend la lecture difficile.
Bonne continuation,

Une collègue