mercredi 25 avril 2007

Chronique de la violence.

Ce week end, on est allé fêter les trente ans d'une copine sur la côte. Les soirées dans ce genre de cas réunissent plusieurs paramètres. Un nombres important de copains que t'as pas vu depuis des lustres. L'obligation de trinquer avec chacun d'eux parce que ça te fait plaisir de les voir. Des discussions enflammées sur ce qui t'es arrivé et sur ce qu'ils sont devenus et une joyeuse émulsion de voir ainsi la vie passer autour de toi. Des papas et des mamans sont apparus, truc a trouvé un boulot alors que machin glande toujours dans le sien. Bidule a monté sa boîte, untel c'est reconverti...
Il faisait chaud, il y avait un barbecue, tout le monde rigolait, j'étais en tong...Enfin bref ça commencé à sentir l'été et sa cohorte de nuits qui n'en finissent jamais. A l'heure de la fermeture du bar, nous voilà donc tous dehors, continuant notre joyeuse sarabande chacun se dirigeant vers le prochain lieu des festivités ; la maison de ladite copine. Chemin faisant, deux d'entre nous décident d'aller s'assourdir dans la boîte locale. On essaye de les en dissuadé mais non, l'appel est trop tentant, ils nous disent qu'ils vont juste faire tour et que promis ils nous rejoignent plus tard, ils vont juste faire un saut de toute façon.
On se chambre, on se quitte, on rigole et nous repartons vers la fête chacun de notre côté.
Comment imaginer qu'on allait les voir revenir dix minutes plus tard, avec le nez en sang, la gueule pleine de bombe lacrymogène ? Qu'est ce qui a pu justifier une sanction physique si lourde, qu'un de mes amis, se retrouve le lendemain avec un oeil au beurre noir et que l'autre se fasse gazer si fortement qu'il est resté aveugle jusqu'au lendemain matin ?
Une attitude d'une provocation et d'une dangerosité sans limite de leur part je suppose pour que les videurs aient eu besoin ainsi de se défendre...

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